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Pour sa première édition en juillet 2022, le Crossing Switzerland Ultra Trail a pris le départ au pied du château royal à Vaduz, au Liechtenstein. Pendant huit jours, les presque deux cents coureurs ont parcouru les Alpes suisses d’est en ouest en traversant sept cantons regorgeants de paysages spectaculaires. Retour sur cet ultra-trail d’exception.
Une aventure suisse émotionnelle
D’Engelberg à Château d’Oex en passant par Gstaad, le parcours escarpé de 390 kilomètres gravissait un dénivelé de 24’000 mètres et traversait 20 postes de ravitaillement dans des lieux suisses iconiques. Entre des nuits passées à plus de 2’000 mètres d’altitude et une difficulté extrême, cette traversée du pays demandait un effort hors norme et un mental de fer de la part des participants pour en arriver au bout. Les courageux coureurs ont enfin pu laisser libre cours à leurs émotions en se jetant dans le lac Léman à l’arrivée à Montreux, en retrouvant leurs proches qui les applaudissaient et en savourant la fierté d’un long chemin parcouru. Félicitations au Japonais Wataru Iino qui a remporté la victoire en 85h28’ – et oui, vous avez bien lu !
Wataru Iino – vainqueur de l’édition 2022
Un ultra-trail – C'est quoi exactement ?
Un setup de chronométrage sur mesure
Côté chronométrage, MSO a également dû déployer une stratégie de tortue astucieuse plutôt que de lièvre hâtif. Non seulement la durée du parcours de huit jours a battu notre record de production et nous a véritablement mis à l’épreuve. Mais également la mise en place d’un dispositif fiable du point de vue de la sécurité des athlètes et flexible en termes de coût et de logistique a représenté un vrai challenge. Nous avons donc mis en place notre technologie transpondeur passive (appelée RFID), attachée au dossard des athlètes dont la puce est détectée au départ et à l’arrivée pour assurer la précision du temps total de la course. Celle-ci est couplée à un traceur GPS transmettant la position exacte de chaque participant à tout moment.
@anaisktch au repos. Quand l’envie de repos se manifeste, ce n’est
pas toujours à proximité d’une base de vie.
390 kilomètres de parcours virtuel
Mais notre vraie performance a été de complètement digitaliser une course aussi imposante sans avoir à déployer de moyens physiques sur place. 40 lignes de chronométrage intermédiaires virtuelles ont été tracées pour suivre les athlètes tout au long du parcours et relayer les résultats sur le site LiveTrail. De plus, notre système de geofencing a permis de mettre en place une clôture virtuelle autour du tracé et envoyer une alerte au poste de course lorsqu’un participant la franchissait.
Notre priorité : la sécurité des athlètes
S’ajoutant au geofencing, un détecteur antichute a été activé sur les balises GPS ainsi qu’un détecteur anti-géostationnaire déclenchant tous les deux des alertes préventives. Ce dernier détecte l’inactivité d’un coureur au bout de cinq minutes. Les organisateurs peuvent ensuite appeler l’athlète pour s’assurer qu’il s’est arrêté pour une raison de confort et non de danger. À 200 mètres autour des bases de vie, le détecteur est également désactivé pour permettre aux participants de prendre une pause bien méritée.
@ginger_ultra lors de son arrivée à Montreux devant l’emblématique statue de Freddie Mercury
Rendez-vous en 2024
Fier du résultat positif de cette première édition, le Crossing Switzerland Ultra Trail poursuivra l’aventure en 2024 avec autant d‘efforts et de difficultés à surmonter. Nous serons évidemment de la partie pour assurer le chronométrage avec une performance à la pointe de la technologie.
